Le gouverneur de la province du Moyen-Chari, Ousmane Brahim Djouma a tenu hier matin à son bureau, une réunion avec les responsables des différentes entreprises et sociétés publiques et privées exerçant dans la province. Le gouverneur a demandé à ces entreprises et sociétés de s’acquitter de la Taxe d’Apprentissage et de la Formation Professionnelle exigée par le Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) et de les verser au bureau provincial du Moyen-Chari. Taxe qui n’est autre que le 1,2% de la masse salariale.
Le chef de service formation des entreprises et apprentissages du FONAP de la province du Moyen-Chari, Nalial Tabo, a fait comprendre au gouverneur que la taxe d’apprentissage existe depuis 1967 et a été dédiée au FONAP en 1993 lors de sa création afin de permettre au FONAP de financer les activités de formation des entreprises et sociétés cotisantes et d’aider les couches vulnérables. Malheureusement, certaines sociétés de la ville de Sarh ne veulent pas verser cette taxe et d’autres préfèrent payer leurs frais au niveau du bureau national, déplore-t-il. Chose qui n’arrange pas la province en matière de finances, a précisé Nalial Tabo.
Le chef de service formation des entreprises et apprentissages du FONAP de la province du Moyen-Chari a aussi précisé que le FONAP est un outil de valorisation des ressources humaines et de réduction de la pauvreté et la collecte de cette taxe est obligatoire au même titre que les impôts.
Le gouverneur de la province du Moyen-Chari, Ousmane Brahim Djouma a félicité et encouragé quelques entreprises et sociétés qui honorent leur engagement vis-à-vis du FONAP. Il a fait savoir à l’assistance que pour booster l’économie de la province, il faut que toutes les entreprises exerçant dans la province s’engagent à payer régulièrement leur taxe d’apprentissage et de la formation professionnelle au niveau du bureau provincial du FONAP.