SOCIÉTÉ – Les tenanciers des débits des boissons à Moundou observent depuis le lundi 13 janvier 2020 une d’une semaine. Moundou, capitale économique du Tchad, ville animée tous les soirs dans les maquis, bars, boîtes de nuit… dort très tôt.

Si à N’Djamena, c’est deux jours de grève renouvelable, à Moundou, capitale économique du Tchad, c’est une semaine. Les tenanciers des débits de boissons boycottent la décision sur l’augmentation des produits des brasseries du Tchad. Ce sont les grossistes qui ont décidé de ne plus acheter les produits made BDT.

Cette deuxième grève des tenanciers des bars à Moundou a des conséquences dans la vie de plusieurs ménages. Des servants se plaignent car ils se trouvent en chômage; mévente chez les revendeurs de glace; les vendeurs des poissons braisés et poulet assistent impuissants au pourrissement de leurs marchandises dans les frigos. Les grossistes des BDT à Moundou ne sont pas prêts à céder.

Plusieurs jeunes se sont lancés dans la consommation de la bière locale, ils ironisent avec en publiant des photos sur les réseaux sociaux. Moundou, connu pour son ambiance nocturne est plongé dans un calme remarquable.