Le délégué provincial de la Santé et de la Prévention du Logone occidental a présidé la cérémonie de lancement des travaux de l’atelier de formation sur l’utilisation du misoprostol pour la prise en charge des hémorragies post-partum et des soins après avortement dans la salle de reproduction de l’hôpital provincial de Moundou.
Au Tchad, la mortalité maternelle demeure un défi, car chaque année des vies sont perdues à cause de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Ainsi cette formation vise à renforcer les capacités des prestataires de services de santé dans la prise en charge des hémorragies post-partum “HPP’ et des soins après l’avortement en utilisant le misoprostol.
Durant trois jours, les participants bénéficieront des connaissances mise à jour, l’utilisation de doses appropriées de misoprostol, les voies d’administration et les moments d’utilisation, afin de sauver des vies et prévenir des complications évitables.
Selon Dougssa Rita, coordinatrice de OASIS, au Tchad, les indicateurs de la mortalité sont alarmants marqués par un ratio de mortalité très élevé (1 064 décès sur 100 000 naissances vivantes). Pour elle, ces chiffres rappelle l’urgence d’agir et de mettre en place des stratégies efficaces pour prévenir et traiter l’hémorragie du post-partum. Il est crucial que les prestataires de services de santé soient formés à l’utilisation de misoprostol pour assurer une prise en charge adéquate des femmes en situation de risques, a précisé Dougssa Rita.
Ouvrant les travaux, le délégué sanitaire du Logone occidental, Hong-rame Kouleta, a déclaré que la réduction de la mortalité maternelle au Tchad reste un défi qui affecte des vies des patients chaque jour suite à l’hémorragie du post-partum. C’est pourquoi, dit-il, il faut agir avec détermination et compassion pour mettre en œuvre des solutions efficaces.