Des autorités administratives civiles, les auxiliaires d’élevage ainsi que les cadres du Ministère de l’élevage ont été formés pendant six jours sur la santé animale de base.
C’est le local de l’ONG Moustagbal qui a servi de cadre à cette formation.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet régional de renforcement du système de surveillance des maladies en Afrique centrale qui vise à améliorer les conditions de vie des populations transhumantes et sédentaires des zones de concentration d’éleveurs.

L’objectif est de renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales en matière de surveillance collaborative des maladies et de préparation aux épidémies dans les pays participants.

Le préfet du département du Guéra Annadif Abakar Alkhali a souligné le rôle que joue l’élevage dans le développement socioéconomique et culturel de notre pays. Pour lui, l’élevage contribue à la satisfaction des besoins en viande de la population, à la création de richesse et à la lutte contre l’insécurité alimentaire.
C’est pourquoi le gouvernement lui accorde une importance particulière, insiste-t-il.

Dans la même veine, le représentant du Ministère de l’élevage Ahmad Alhadj a, quant à lui, indiqué que pour une meilleure emprise sur les principales contraintes que subissent les éleveurs, le Ministère en charge de l’élevage à l’instar d’autres actions a impulsé l’organisation du monde pastoral. Il s’agit donc de responsabiliser les éleveurs et d’autres acteurs de la filière dans la prise en charge de leurs destins, déclare-t-il.

Six jours durant les participants se sont familiarisés avec les techniques d’élevage qui leur permettront de faire face aux problèmes de santé des animaux dans les unités de transhumance. C’est ainsi qu’ils ont formulé des recommandations relatives au renforcement des capacités des auxiliaires d’élevage par la tenue régulière des formations.

Notons que cet atelier a pris fin par la remise des attestations et une photo de famille.

Béchir Badjoury Abbanou