Nommé le 1er juin, le nouveau directeur général de l’Onecs, Bianzeubé Tikri s’attèle à l’organisation du baccalauréat session de juin 2022. Mais dans son agenda, ce docteur en Génie mécanique entend travailler avec son équipe à l’amélioration des procédures d’authentification des diplômes.

C’est un Bianzeubé Tikri, tout humble, qui est venu nous chercher en personne à l’entrée de son institution. Veste grise, visage souriant, crâne rasé, le nouveau directeur général de l’Office national des examens et concours et du supérieur (Onecs) nous installe dans son bureau. Après les civilités, l’entretien peut commencer.

« C’est une impression de fierté. C’est la reconnaissance de notre apport à l’enseignement supérieur », a exprimé le nouveau directeur général de l’Onecs, Bianzeubé Tikri qui dit mesurer l’immensité des charges.  Nommé le 1er juin, Pr Bianzeubé n’a pas le temps de traîner les pas. Il a aussitôt pris service ; l’organisation du baccalauréat session de juin 2022 l’attend. Il vient de présider une réunion en lien avec cet examen.

Le baccalauréat est le plus grand examen qu’organise annuellement l’Onecs. Et le nouveau maître des lieux en sait grand-chose. Depuis 2014, il travaille à l’organisation de cet examen qui ouvre les portes aux études universitaires. Par trois fois, il a présidé le jury du baccalauréat. L’homme est réputé pour sa rigueur et son sens de travail. Et lui-même le confirme : «  En trois mots, j’aime  le travail bien fait, la rigueur et la qualité. » Toutefois « je n’ai pas encore atteint toutes ces qualités, j’y travaille activement », nuance-t-il.

Pour le bac 2022, le boss de l’Onecs entend finaliser une des réformes du bac déjà en cours. Cette réforme concerne l’enrôlement des enseignants de la terminale. Ceci pour éviter que n’importe qui se retrouve à la surveillance ou à la correction du bac, a fait savoir Pr Bianzeubé Tikri. La machine est déjà lancée. Surveillants et agents correcteurs sont enrôlés avec la biométrie. Ce n’est pas tout, l’Onecs a adopté la mutation des surveillants. « Si tu es un enseignant au lycée Félix Eboué, on t’envoie par exemple au centre de Diguel pour surveiller. C’est pour éviter le contact entre les enseignants et leurs élèves », explique-t-il.

Sur les défis à relever au niveau de l’institution de validation des diplômes, Pr Bianzeubé Tikri compte s’attaquer à la durée de l’authentification des diplômes. « Mon souhait est qu’avec mon équipe nous travaillons pour la réduction du délai de l’authentification des diplômes », fait-il savoir. Actuellement, pour se faire authentifier un diplôme, le demandeur doit patienter pendant au moins deux semaines. 

Pr Bianzeubé Tikri est un enseignant-chercheur du supérieur. Docteur en Génie mécanique, ce natif du Mayo-Kebbi ouest a officié pendant des années à l’université polytechnique de Mongo comme enseignant. Il a été nommé par la suite vice-président de cette institution. Poste qu’il a quitté pour atterrir à la direction générale de l’Onecs. Pr Bianzeubé Tikri, il faut le dire est un rodé des circuits du ministère de l’Enseignement supérieur.