Une année après la signature du pacte social triennal, la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST), exprime ses regrets face à la lenteur du gouvernement à honorer ses engagements. Il donne un préavis de 14 jours.  

 

La confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST), n’a pas apprécié l’attitude du gouvernement face au pacte triennal. Dans un communiqué qui fait suite à une assemblée générale tenue le 20 septembre, elle a exprimé son regret face à la lenteur du gouvernement à propos de ce pacte qui « a permis une année scolaire apaisée ayant abouti à des examens de fin d’année ».

Malgré sa bonne volonté, le CIST a constaté que le gouvernement n’a pas honoré ses engagements vis-vis des travailleurs. «Dans le cadre du suivi de l’application de ce pacte social, les comités prévus à cet effet notamment le Haut conseil d’orientation stratégique tripartite (HCOST) et le Comité technique tripartite (CTT) sont créés mais non opérationnels ».

Face à ce retard, le CIST attire l’attention du gouvernement et lui donne un délai de 14 jours pour répondre aux exigences des travailleurs. Passé ce délai, les travailleurs du CIST tiendront pour seul responsable le gouvernement de tout ce qui adviendra,  souligne le communiqué.

Pour rappel, le gouvernement et les organisations syndicales des travailleurs du Tchad ont signé en date du quatre octobre 2021 le pacte social triennal. Dans cet accord, il a été dit que le gouvernement doit honorer ses engagements notamment :

  • – le paiement des arriérés de frais de transports des actifs de 2020 ;
  • – le paiement des arriérés de frais de transports des inactifs de 2019 ;
  • – le paiement des arriérés de frais de transports pour les omis de 2018 et 2019

– le paiement régulier et à termes échu des frais de transport conformément au degré 657/PR/PM/MFPT/2007 du 31 juillet 2007 ;

– le paiement des indemnités de craies et documentation des agents suspendus par l’Inspection Générale d’Etat (IGE) ;

-le appel sur salaires des agents nouvellement recrutés et ceux qui ont été suspendus par l’IGE ou audit des diplômes.