C’est la quintessence d’une conférence de presse animée ce lundi, 17 octobre 2016 par le ministre secrétaire général du Gouvernement chargé des réformes et des relations avec les institutions de la République, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.
En évoquant l’impact des réformes, le ministre secrétaire général du Gouvernement a relevé la nécessité de les poursuivre. Car, dit-il, bien qu’il soit trop tôt pour évaluer l’impact de toutes les mesures décidées, et étant entendu que certains effets ne sont pas quantifiables, le projet de loi de finances rectificative adopté par le Gouvernement et transmis à l’Assemblée nationale se traduit par une réduction substantielle des dépenses publiques sur l’ensemble des titres budgétaires.
Selon Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, « le cumul des économies réalisées se chiffre à 400 milliards de FCFA, dont une baisse de 25 à 28% des dépenses du personnel sur un exercice budgétaire complet ». Néanmoins, malgré cet important effort, le déficit prévisionnel demeure toujours élevé, car il s’établit à 274 milliards. Donc, « plus que jamais, les réformes doivent être poursuivies, voire amplifiées, pour que nos finances publiques soient viables et soient mises à l’abri des chocs conjoncturels ».
Dans le souci de juguler cette situation de crise, le Gouvernement en appelle donc au sens de responsabilité des uns et des autres dans cette phase déterminante pour le sauvetage des finances de l’Etat et la poursuite du développement du pays. « Autant le gouvernement demeure ouvert au dialogue et à la concertation, autant il ne saurait se laisser accaparer par toute manœuvre tendant à le détourner de l’accomplissement de sa mission au service du Tchad et des Tchadiens », a annoncé le ministre secrétaire général du Gouvernement chargé des réformes et des relations avec les institutions de la République, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.