Les funérailles de feu Ngarsadjim Ngamnadji Jacob, journaliste de la télévision nationale tchadienne décédé le 18 janvier, se sont déroulées aujourd’hui.

Parents, amis et connaissances etc sont venus nombreux rendre un dernier hommage au journaliste, feu Ngarsadjim Ngamnadji Jacob. Du domicile familial à la paroisse saint Paul de Kabalaye, les émotions sont vives, les visages exprimant le regret, la tristesse, la douleur.

Dans son témoignage, le représentant de la famille, Natoingar, a indiqué que feu Ngarsadjim est mort d’une maladie qui jusque-là n’est pas déterminée malgré les examens médicaux. Tous ceux qui ont témoigné ont reconnu en l’homme, le sérieux, l’abnégation, l’assiduité, la compétence. “Ngarsadjim fut un journaliste exemplaire. Il l’est jusqu’au bout de ses forces, jusqu’au jour où la mort l’a fauché”, a reconnu Belngar Larmé Laguerre, président de l’Union des journalistes du Tchad.

L’oraison funèbre dite par le directeur de la Télé Tchad, Azé Kerté, est émouvante. C’est un hommage mérité que le personnel de la Télé Tchad a rendu à cet homme expérimenté.

Feu Ngarsadjim Ngamnadji est né le 8 décembre 1964 à Fort-Lamy, actuel N’Djamena. Détenteur d’une Licence en Sciences et Techniques de la Communication, option Journalisme, Feu Ngarsadjim a intégré l’équipe de la Télévision nationale tchadienne en 1999. Discipliné et grand bosseur, il gagna plusieurs promotions dans son service. Rédacteur en chef, sous-directeur des Nouvelles, chef de service web de la TVT sont entre autres les postes qu’a occupés Ngam, comme l’appelaient ses collaborateurs. Il fut également conseiller à la Communication de la Mairie de N’Djamena et collaborateur du journal Horizons nouveaux. La mort l’a fauché à la fleur de l’âge comme l’ont souligné ses collègues. Ngam est marié et laisse derrière lui une veuve et trois fils dont deux garçons et une fille.

C’est au cimetière de Toukra que repose désormais son corps sans vie.