C’est au cours d’une cérémonie organisée à l’Hôtel Radisson Blu et présidée par le Vice-Président du Haut Conseil de la Communication Ali Djibrine que le Patronat de la presse tchadienne (PPT) a lancé ce matin ses activités.

Le patronat de la presse tchadienne est un regroupement composé de 14 organes de presse, dont deux en ligne. Il se veut un cadre de réflexion pour le devenir de la presse tchadienne, notamment celle écrite et en ligne.

Cette association créée il y a deux mois a pour objectif entre autres de défendre les intérêts moraux et économiques des organes membres; offrir un cadre propice au développement économique de la presse; lutter pour l’autonomisation des organes de presse membres; contribuer à l’assainissement du milieu de la presse; contribuer au respect de l’éthique et de la déontologie du journaliste où encore être un pool d’informations fiables et objectives.

Dans son discours de lancement des activités et s’exprimant sur les problèmes que rencontre la presse tchadienne, le Président du PPT Juda Allahondoum a indiqué que tenir un organe de presse écrite ou en ligne dans ce pays n’est pas chose aisée. Nous sommes dans un pays où les coûts d’impression des journaux et la connexion internet sont énormes. Ajouté à cela le manque de la culture de la lecture qui caractérise bon nombre des Tchadiens, renchérit Juda Allahondoum.

Toujours dans son discours, M. Juda Allahondoum souligne qu’il est du devoir du PPT d’amener le public à savoir la différence entre ce qui est crédible en termes d’information et ce qui ne l’est pas. Car selon lui, les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont envahi ce milieu avec les réseaux sociaux et les blogs. C’est pourquoi ajoute le président du PPT, le patronat s’emploiera aux côtés des autorités du pays, pour la nouvelle loi sur la communication au Tchad en intégrant les médias en ligne dont leur rôle dans le paysage médiatique n’est pas à négliger.

Officiant la cérémonie, le vice-président du HCC, Ali Djibrine a invité le public à décerner la vraie information de l’ivraie à l’ère des NTIC avant d’attirer l’attention du patronat sur le suivi et le professionnalisme.

Nour Arwadaymi