La Journée internationale du Fact-checking est célébrée ce 2 avril. Cet ensemble de techniques de vérification de la véracité des faits est capitale dans un univers médiatique complexe.
Avec le tout numérique, la transmission et la diffusion de l’information à travers le monde se fait à un rythme effréné. Cette rapidité et cette instantanéité permettent de toucher des coins et recoins du monde reculés et des personnes insoupçonnées. Plus besoin donc d’attendre des rendez-vous fixe d’information, d’ouvrir forcément la télévision ou de capter le signal d’une radio qui pourrait être inaccessible dans certaines zones.
Cette facilité renforce le droit du public à une information complète, reçue en temps réel et qui lui permet de se forger son opinion, d’agir en conséquence par rapport à l’urgence et à la gravité de certains évènements. Par exemple, les informations sur les cas d’épidémie, d’accidents graves, de tsunamis et autres transmises en temps réel peuvent conduire à une réponse et des réactions appropriées tant au niveau des principaux acteurs que des populations.
Cependant, de plus en de personnes, d’entreprises, de groupes d’intérêts et même certains États envahissent, de manière volontaire ou non, la toile avec des fausses informations. Cette désinformation passe via des pages et même des médias pour atteindre un public large, détournant le public de réels enjeux de l’ère, défendant de supposées meilleures idéologies et alimentant la psychose.
Face à ce danger, de nombreux programmes ont vu le jour. A travers des formations et ateliers, le sujet est mis sur la table et des outils ( Invid, recherches par images inversées sur Google, aller à la source d’une information prise sur le Net, Deepl (traduction), etc.) ont permis d’amoindrir les dégâts et de continuer à contrecarrer et démonter les fake news. Il est important de distinguer la désinformation ( propagation volontaire d’une fausse information), la mésinformation ( fausse information diffusée par mégarde) et la malinformation (information non utile).
Face à la réduction des moyens de lutte contre la désinformation sur des grandes plateformes sociales comme Facebook et X, les utilisateurs doivent faire preuve de plus de vigilance et de retenue pour ne pas commettre l’irréparable.