« Cette affaire me dépasse », a déclaré le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abdraman Koulamallah. Selon lui, son département n’a pas le moyen de faire déplacer la presse privée à Doha.

Pour lui, il faut que la presse privée saisisse la plus haute autorité. Le porte-parole admet que le Comité d’organisation du dialogue national (CODNI) a failli à cette mission.

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La presse privée regroupé au sein d’un collectif, reste intransigeante et campe sur sa position. Elle accorde un délai de 48h au gouvernement de palier à ce problème. Les hommes des médias privés menacent de se retirer du processus du dialogue.

Le ministre Abdraman Koulamallah promet de saisir le président du Conseil du militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno le plutôt possible, afin que la presse privée puisse prendre part, a minima, à la clôture du pré-dialogue au Qatar.