Par un décret pris ce 27 mars, le président de transition, Mahamat Idriss Deby, a gracié 259 personnes condamnées le 2 décembre pour des faits d’attroupement non autorisés, destruction des biens, incendie volontaire, violences et voies de fait, coups et blessures volontaires, troubles à l’ordre public. Ces personnes ont été condamnées à la suite des manifestations violemment réprimées du 20 octobre 2022 contre la prolongation de la transition.