Des personnes arrêtées et détenues à la prison de Klessoum, à la suite des manifestations du 20 octobre, disent entamer à partir de ce 16 mai une grève de la faim pour exiger leur libération. C’est dans un document envoyé à Tchadinfos.

Depuis six mois, ces personnes affirment croupir dans cette prison sans jugement. ‘’Nous disons que certains de nos amis sont malades et leur état de santé se dégrade de jour en jour’’, alertent-elles.

Malgré que le président de transition a annoncé la libération de toutes les personnes (une partie libérée) arrêtées pendant et après les manifestations du 20 octobre 2022 contre la prolongation de transition, ces détenus constatent un ‘’silence’’ autour de leur situation. C’est pourquoi, ils décident d’entrer en grève de la faim à partir de ce 16 mai pour se faire entendre.

Pour rappel, ces manifestations ont fait 73 morts, selon le gouvernement. Plusieurs centaines de morts, selon les organisateurs. Des personnes arrêtées et jugées ont été graciées. Celles détenues à Klessoum disent être une quinzaine.