Au sujet de l’agitation (Ndlr, marche, manifestations sporadiques contre la politique française au Tchad) observée ces derniers temps, le Premier ministre fait comprendre que le Tchad est victime des luttes d’influence des puissances, en raison de sa position géostratégique.
« Ces minorités qui s’agitent en s’attaquant particulièrement pêle-mêle à la France sont aussi épars, incohérents qu’inconsistants en exploitant les frustrations populaires. A travers la France, certains s’attaquent à la culture occidentale en général : Boko haram ; aux pays amis qui soutiennent la transition, s’attaquent à la langue, le français », fait-il entendre.
Et de poursuivre qu’à travers la France, d’autres encore « épousent un phénomène de mode par pur mimétisme, sans lien avec les réalités de notre pays. Cette dernière catégorie est victime innocente des machinations et manipulations via les réseaux sociaux », martèle le Premier ministre. Il rappelle par ailleurs que les Tchadiens ne doivent pas servir de véhicule à la désinformation en ligne pour des intérêts étrangers à leur pays.
« Nos problèmes existent et personne ne peut nier de bonne foi. Ces problèmes s’appellent injustices, inégalités et inéquités, lesquels se sont accumulés sur des années et se cristallisent par des grosses frustrations. Cependant, le dialogue national nous offre l’occasion inouïe donc il ne sert à rien de chercher les boucs émissaires en dehors de nous-mêmes en nous attaquant aux pays amis », interpelle-t-il, Pahimi Padacké Albert.