Le 27 janvier 2023, la salle multimédia du Service Évangélique d’HEbergement pour le Développement de Koumra a abrité la cérémonie de lancement officiel du projet “Soutenir les Droits des Enfants Marginalisés sous le Gouvernement de Transition du Tchad”. Projet porté par l’Association pour la Réinsertion des Enfants et la Défense des Droits Humains (ARED) avec l’appui de l’ambassade des États-Unis.

Selon la 1ere adjointe au maire de Koumra, Esther Djoingar, les enfants constituent une couche vulnérable donc leur protection interpelle tout le monde. Elle a remercié les autorités administratives, l’ARED et l’ambassade des États-Unis pour la réalisation de ce projet.

Quant au président du conseil d’administration Ahmat Baï Alladji, la présence des personnalités témoigne de l’intérêt accordé à la protection des enfants du Tchad et particulièrement à la lutte que mène l’ARED. Selon lui, la situation des enfants dans les zones concernées par le projet n’est pas reluisante vu les atteintes aux droits des enfants, la pauvreté, le mariage précoce, les pratiques néfastes, les viols, etc. C’est pourquoi, il a invité les acteurs locaux aux actions concertées pour lutter contre ces maux.

Madjiyara Ngar Alkoa, coordonnateur de l’ARED, de situer qu’une convention a été signée entre les États-Unis et l’ARED vers la fin du mois de septembre pour une durée d’un an et s’étend à 9 provinces dont le Mandoul ; ce dans l’optique de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des enfants victimes de la traite et autres formes de violences dans les neuf provinces.

Le projet qui est financé à hauteur de 150 millions vise notamment à :

✓ développer l’information et la formation sur les questions liées à la traite des enfants impliquant les travailleurs communautaires, les organisations de la société civile, les militaires et agences de voyages ;

✓ mobiliser et sensibiliser les acteurs locaux sur la répression dans la traite des personnes, l’esclavage et les pratiques analogues ;

✓ renforcer les capacités des filles sur la traite , le mariage précoce et initier les formations pour la transformation et commercialisation des produits locaux pour leur autonomisation ;

Il faut noter que cette cérémonie qui est présidée par le gouverneur de la province du Mandoul, Hissein Dakou, a vu la présence des autorités administratives, traditionnelles, les organisations de la société civile et les forces de défense et de sécurité, les jeunes et représentants des confessions religieuses.

Alex Loubadjo Djassibaye, correspondant à Koumra