Dans le cadre de son projet « mobilité et collectivité rurales », l’ONG Agence de développement économique et social ( ADES) sensibilise les élèves du lycée moderne de Moïssala, sur les violences basées sur le genre.

Pour le coordonnateur provincial du projet, Mbaidererbé Elysée, les violences basées sur le genre (VBG) prennent une ampleur importante et représentent une menace pour les populations surtout les femmes et les enfants. Il cite les conséquences de cette pratique qui sont d’ordre médical, social et psychologique. Cette campagne, poursuit-il, contribue à la prévention des VBG et apporte un soutien holistique aux victimes de ce phénomène.

Le représentant du proviseur du lycée moderne de Moïssala, Madjitoloum Djingar, invite les élèves à la vigilance. « Vous devez être informés sur l’excision, les mutilations génitales. Il ne faut pas que les gens abusent de vous », conseille-t-il.

Les violences faites aux femmes doivent être combattues, renchérit le maire de Moïssala, Moctar Madko. « Nous devons lutter pour le bien-être social. Si nos parents avaient accepté l’excision, c’est par ignorance. N’acceptez jamais que vos enfants subissent des traitements inhumains. Vous devez être stricts et le faire comprendre aux parents. L’enfant a sa place dans la société ».

Le projet mobilité et collectivité rurales vise à désenclaver les collectivités rurales, faciliter l’écoulement des produits agricoles, et contribuer à l’accès des populations aux services sociaux de base.