C’est sous le signe du recueillement que la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée ce 8 mars dans le département de La Moula (Dembo), province du Mandoul.

Le massacre de Sandana (Moyen-Chari), au cours duquel une douzaine de personnes ont été tuées, marque encore les esprits. Dans La Moula, la célébration de la Journée internationale des droits des femmes s’est déroulée timidement. Il n’y a pas eu de défilé comme il est de coutume.

Dans leurs interventions, les femmes de Dembo, chef-lieu de La Moula, demandent au président du Conseil militaires de transition (CMT), Mahamat Idriss Deby Itno, d’encourager la scolarisation des filles et la santé de reproduction.

Mains sur la tête, ces femmes exhortent le gouvernement de prendre au sérieux la tuerie de Sandana, qui est à la frontière de leur département, en rendant justice aux victimes.

Clôturant cette célébration, le préfet de La Moula, Maïmara Abba Adji, a indiqué que cette journée est un cadre de réflexion pour les femmes afin de dénoncer notamment les violences basées sur le genre.

Il invite les femmes à s’impliquer dans la recherche de la paix, la sécurité et la cohabitation pacifique afin d’éviter les conflits dans le département de La Moula.