BAMAKO, 4 novembre (Xinhua) — La Banque mondiale et l’Union européenne ont promis plus de 8 milliards de dollars aux pays africains de la région sahélienne.
La visite du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, attendu lundi soir à Bamako avec d’autres patrons d’organisations de financement du développement, rappelle la nécessité de lier les efforts de promotion de la paix au développement économique, selon un communiqué du bureau local la banque mondiale au Mali, rendu public lundi soir.
Selon le communiqué, la Banque mondiale consacrera 1,5 milliard de dollars à de nouveaux investissements régionaux au cours des deux prochaines années, en plus de contribuer à d’importants programmes nationaux, et l’Union européenne fournira 5 milliards d’euros (6,75 milliards de dollars) à six pays de la région au cours des sept prochaines années.
Cette annonce a été faite à l’occasion de la visite du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, au Mali, au cours de laquelle les hauts responsables du secteur du développement parleront de paix, de sécurité et de résilience climatique avec les dirigeants du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad.
M. Ban sera accompagné par de hauts dirigeants tels que le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim, le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs et le président de la Banque africaine de développement Donald Kaberuka. La présidente de la Commission de l’Union africaine Nkosazana Dlamini Zuma est à Bamako depuis vendredi.
Les sommes promises par le Groupe de la Banque mondiale pour les deux prochaines années serviront à “répondre à des besoins prioritaires de développement tels que le renforcement des filets de protection qui aident les familles à faire face aux pires effets des privations économiques et des catastrophes naturelles, l’amélioration des infrastructures et la création de nouvelles possibilités de développement dans les zones rurales (…)”.
L’aide qui sera consacrée par l’Union européenne au Burkina Faso, au Mali, à la Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad ( sous réserve d’une approbation par le Parlement et par le Conseil européens) au cours des sept prochaines années permettra à ces pays de relever les défis complexes qui caractérisent la région du Sahel : sécurité et stabilité, développement et résilience, précise le texte.
La promotion d’une bonne gouvernance, de l’État de droit et de la sécurité, la prestation des services sociaux, l’agriculture et la sécurité alimentaire, et l’intégration et le commerce intrarégionaux seront au coeur des programmes de développement pour la période 2014-2020, indique le communiqué.