Le président du Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT), Mahamat Ahmat Lazina, a porté plainte contre un internaute du nom d’Allahdjaba Baba Malloum Tchéré. Le jeune homme politique, actif, lui aussi, dans le réseau social Facebook, poursuit l’internaute Allahdjaba Baba Malloum Tchéré, pour diffamation et falsification d’un document administratif canadien. En effet, suite à l’affaire Zouhoura et le dépôt de la candidature de Mahamat Ahmat Lazina pour la présidentielle d’avril 2016, Allahdjaba publie, dans son compte Facebook, que, le président du MNCT est aussi poursuivi pour un acte flagrant préjudiciable au Canada. En s’appuyant sur ses affirmations, Allahdjaba estime que le président Lazina ne pouvait pas être un candidat, ni même prétendre défendre Zouhoura d’autant que lui-même n’est pas honnête. Il aurait même envoyé le document au Conseil constitutionnel pendant la réception des dossiers de candidature à la présidentielle. Le dossier de candidature du MNCT a été, effectivement, rejeté. L’internaute Allahdjaba a fait toutes ses publications à partir du Canada, où il réside comme réfugié politique.
Le vendredi 25 mars 2016, le président du MNCT, Mahamat Ahmat Lazina, s’est déplacé, personnellement, au palais de Justice de N’Djaména, pour déposer sa plainte. Il informe qu’une autre plainte est déposée au Canada contre un autre complice d’Allahdjaba.
Allahdjaba, qui ne devrait pas rentrer au Tchad à cause de son statut de réfugié politique au Canada, est entré à N’Djaména par voie terrestre, à partir du Cameroun. Dès son arrivée, il est pris par la police Interpol. Le président du MNCT confie que l’internaute Allahdjaba Baba Malloum Tcheré a falsifié et publié sur les réseaux sociaux un document administratif et une vidéo affirmant qu’il a commis un acte criminel au Canada. Mahamat Ahmat Lazina déclare n’avoir jamais été condamné, d’aucune infraction criminelle, dans aucun pays. Selon ses avocats, l’autre plainte de Mahamat Ahmat Lazina contre un autre Tchadien résidant à Ottowa (Canada) sera déposée dans ce pays, cette semaine, par maître Michael Moors, pour diffamation et falsification d’un document administratif canadien.
Source Le Progrès