La journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida est commémorée ce 1er décembre. Pour endiguer le VIH/Sida, les autorités tchadiennes ont mis en place plusieurs stratégies.

Selon la secrétaire générale adjointe du ministère de la Santé publique, Mbaidedji Francine, lutter contre les inégalités permet d’une part d’éradiquer le Vih/Sida ; et, d’autre part, de promouvoir les droits humains des populations dont celles vivant avec cette maladie.

Après 35 ans de riposte, informe-t-elle, la tendance de la maladie est en régression. La prévalence du Vih/Sida est passée de 3,3% en 2005 à 1,1% en 2020. Actuellement, 80.220 personnes sont sous traitement antirétroviral. Des résultats obtenus à la suite de stratégies mises en place par le gouvernement et ses partenaires dont le Fonds mondial pour la riposte au Vih/Sida.

En ce qui concerne la prise en charge médicale et biologique, ainsi que le traitement, le pays a rendu gratuit l’ensemble de ses prestations aux personnes infectées dans les structures sanitaires publiques et confessionnelles.

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Les hôpitaux de N’Djaména et des provinces sont dotés de 38 appareils permettant d’assurer le contrôle de la charge virale des personnes vivant avec le Vih/Sida (PVV) et le diagnostic précoce des enfants exposés au Vih/Sida.

En matière des droits humains, indique la SGA du ministère de la Santé publique, les programmes s’évertuent à assurer les interventions tendant à la réduction de la stigmatisation et discrimination des malades du Sida. Il y a également la formation des prestataires de santé en droits humains et déontologie médicale.

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En collaboration avec d’autres départements ministériels, il est notamment envisagé l’amélioration de l’environnement social, juridique et économique des populations infectées ;le renforcement de la disponibilité, la qualité et l’accessibilité des prestations sanitaires et communautaires ; le renforcement de la prise en compte du genre dans les interventions.