Une réunion internationale de haut-niveau sur l’éradication du ver de Guinée se tient ce 17 septembre à N’Djaména.

En 2023, selon le ministère de la Santé, le Tchad est le pays qui a enregistré plus de cas du ver de Guinée dans le monde : 9 sur 12. Pour la même année, sur les 657 infections chez les animaux, le Tchad en a notifié 494. Chez deux de ses voisins, le Cameroun et la Centrafrique, post-certifiés du ver de Guinée, il est signalé une résurgence de la maladie.

D’où la nécessité de conjuguer les efforts, exhorte Abdelmadjid Abderahim Mahamat, ministre de la Santé publique du Tchad. ‘’Le ver de Guinée est une maladie invalidante. Elle est transmise par la consommation de l’eau contaminée. Le but de cette réunion est que les pays endémiques font un plan d’action commun. La réussite de toutes les actions, le secret c’est la communauté ‘’.

Malgré les efforts déployés, des défis demeurent, souligne Allah-Maye Halina, Premier ministre et représentant du président de la République. ‘’Il s’agit de l’accès à l’eau potable à toutes les communautés et particulièrement celles des zones endémiques et la mobilisation des ressources pour la lutte contre cette maladie’’, cite-t-il.

Cette cérémonie est marquée par la signature de la déclaration dite de N’Djaména entre le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad, les engageant à œuvrer pour l’éradication du ver de Guinée d’ici à 2030.