SECURITE : Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Antonio Guterres, s’est dit très préoccupé par la situation au Sahel et les risques croissants en Afrique de l’Ouest. C’est ce mercredi 10 juillet  à Nairobi, lors d’une conférence sur le terrorisme.

Antonio Guterres est à Nairobi au Kenya pour la conférence régionale africaine de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent propice au terrorisme qui se tient du 9 au 12 juillet. A cette occasion, il a estimé que le G5-Sahel ne suffirait pas à lutter contre la progression du terrorisme en Afrique.

Pour le secrétaire général de l’Onu, le terrorisme progresse et les dirigeants des pays tels que le Ghana, le Benin, le Togo et la Cote d’Ivoire le disent. « Ce qui veut dire qu’il est essentiel que les forces africaines en charge du contre-terrorisme aient le mandat et le financement adéquats. » explique  Antonio Guterres.

Selon lui, il est urgent que la communauté internationale aide les États membres de cette région à renforcer leurs capacités nationales et à renforcer leur résilience face au terrorisme. « Nous devrions être ouverts à des initiatives qui aillent au-delà du G5-Sahel. Je pense maintenant qu’il serait important que nous soyons prêts à soutenir toute initiative africaine impliquant les pays de la région qui s’inquiètent de la propagation de la menace  » estime Antonio Guterres.

Le secrétaire général de l’Onu, a dit regretter de n’avoir pas placé le G5-Sahel sous le chapitre VII de la charte des Nation Unies ce qui aurait facilité le financement de la force G5-Sahel et pourrait le transformer en force onusienne.

Source : AFP