Santé : A l’instar des autres pays, le Tchad célèbre ce mardi 01 décembre, la journée mondiale de lutte contre le Vih Sida. Une journée retenue pour soutenir les victimes de cette maladie et sensibiliser les populations sur ses dangers.

Chaque 01 décembre, le Tchad se joint à la communauté des nations pour commémorer la journée mondiale de lutte contre le Sida .”Solidarité mondiale et responsabilité partagée”, est le thème de cette année. A cette occasion, le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, à travers une déclaration, est revenu largement sur les conséquences de la covid19 qui ont aggravé la vulnérabilité des couches défavorisées. Le ministre a rappelé que pour mettre fin aux pandémies concomitantes du Vih et de la Covid19, il est essentiel de combattre la stigmatisation et la discrimination, de mettre la population au centre de l’action et d’adapter des nouvelles approches.

Le ministre de la Santé publique apprécie l’effort du gouvernement tchadien sur la question de la prise en charge des personnes affectées par le Vih/Sida. « Le gouvernement de la République du Tchad a vite réagi sous les orientations inspirées du président de la République. Les pouvoirs publics ont pris à temps les mesures appropriées et ont mobilisé les ressources financières pour sauver des vies et subvenir aux besoins vitaux de la population tchadienne, plus spécifiquement, le ministère de la Santé et les autres partenaires qui ont travaillé d’arrache-pied en vue d’assurer la disponibilité des traitements du Vih tout au long de cette crise », rappelle Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.

Il ajoute que le choix du thème de cette édition: «solidarité mondiale et responsabilité partagé» est en phase avec cette triste réalité qui vient mettre en relief l’inégalité des populations face à la maladie; les conséquences de cette crise sanitaire ont été davantage ressenties chez les couches les plus vulnérables car “nous avons été amené à faire le constat que les difficultés auxquelles les personnes vivant avec le Vih/Sida ont fait face ont été particulièrement sévères”.