Depuis plus d’une semaine les forces de défense et de sécurités sont mobilisées à travers la ville pour vérifier l’identité des étrangers, notamment des nigérians, nigériens, centrafricains, etc. Plus de mille personnes en situation irrégulières seraient arrêtées et parquées dans les différents commissariats de N’Djamena puis conduites au CSP7 pour enregistrement.

Cette opération est menée pour prévenir toute éventuelle attaque de Boko Haram. Plusieurs Tchadiens sans carte d’identité seraient aussi arrêtés. Beaucoup seraient libérées sur témoignage de leurs parents. Toute personne habillée en djalabia court et surtout possédant de la barbe est systématiquement embarquée et conduite au commissariat pour interrogatoire afin de s’assurer de sa nationalité.

Aux différentes entrées de la ville de N’Djamena, les surveillances sont intenses ponctuées des fouilles de la police, de la gendarmerie, et surtout les forces mixtes. Dans le maquis et bar de N’Djamena des policiers en civil sont partout présents. De leur côté, les maires des communes de N’Djamena sensibilisent la population à collaborer avec les forces de l’ordre et de signaler tout nouveau venu dans le quartier.

Quant aux autorités, elles soutiennent remettre ces étrangers à leurs consulats respectifs pour régulariser leurs situations. Des rumeurs persistaient que ces étrangers arrêtés seraient conduits à la prison de Koro toro.