Le Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) à Lomé, en collaboration avec les autorités nationales tchadiennes, organise du 24 au 27 octobre à N’Djamena, une série d’ateliers sur le thème : “Validation des procédures standards opérationnelles (SOP) et procédures administratives”.
“Ces ateliers s’inscrivent dans le cadre du projet “Sécurité physique et gestion des stocks (PSSM) au Sahel” cofinancé par l’Union européenne et le Bureau des Nations unies pour les affaires de désarmement (UNODA) et qui concerne six pays du sahel à savoir : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Tchad”, indique mardi un communiqué de l’institution onusienne basée à Lomé, capitale togolaise.
Pendant quatre jours, les experts nationaux et internationaux œuvrant dans le domaine sécuritaire se pencheront sur la thématique en vue de passer en revue la situation PSSM et les questions pertinentes relatives au secteur de la sécurité dans la région du Sahel et surtout au Tchad. Il s’agira également d’examiner et valider les SOP et procédures administratives basées sur les normes et standards internationales que sont Les normes internationales sur le contrôle des armes légères (ISACS) et le Guide technique international sur les munitions (IATG).
Le projet PSSM au Sahel porte l’appui des Nations unies et de l’UE à la sécurité et à la stabilité dans la région du Sahel afin d’aider les Etats de cette région à prévenir le détournement et le trafic des Armes légères et de petit calibre (ALPC), ainsi que de leurs munitions, en améliorant la sécurité physique et la gestion de leurs stocks.
Selon l’UNREC, cette seconde phase du projet vient après la première qui a consisté en un processus de présentation du concept PSSM aux acteurs concernés, de sensibilisation, d’examen des législations et des procédures administratives relatives à ce PSSM et de la tenue de consultations nationales, sous forme d’atelier dans les pays bénéficiaires. Cette phase initiale du projet a été bouclée par une conférence régionale des parties prenantes des pays bénéficiaires.
La phase actuelle du projet a deux composantes, à savoir le volet technique que constitue la réhabilitation des sites pilote de stockages des armes, et le volet renforcement de capacités que vise à développer des standards opérationnels et administratifs adaptés au contexte de chaque pays bénéficiaire précise, le communiqué.