Le quatrième sommet consultatif du Comité des dix (C-10) a pris fin mercredi soir à Malabo, Guinée équatoriale où les chef d’Etat et de gouvernement des dix pays de l’Union africaine (UA) chargés de négocier la réforme de l’ONU revendiquent une fois de plus une représentativité élargie de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité, à savoir au moins deux sièges de membre permanent avec le droit de veto et cinq sièges de membre non-permanent.

La Position africaine commune (PAC) est la seule position que défend l’UA sur la réforme du Conseil de sécurité, il s’agit d’une voix partagée et inaltérable de tous les pays africains. Sur le fondement de la PAC, la Guinée équatoriale poursuivra ses efforts pour la réforme du Conseil de sécurité, a déclaré lors du sommet le président du pays-hôte Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Selon la PAC, l’Afrique devrait occuper au moins deux sièges permanents du Conseil de sécurité avec tous les prérogatives et les privilèges dont le droit de veto. En plus, au moins cinq membres non-permanents de cet organe onusienne devraient être des pays africains.

Dans un communiqué publié à la clôture du sommet, les dix pays revendiquent une “réforme globale” du Conseil de sécurité en qualifiant le résultat actuel comme “minimal et frustrant”. Après avoir réaffirmé la PAC, les dirigeants du C-10 soulignent l'”importance cruciale” pour l’UA de renforcer son engagement avec les membres permanents du Conseil de sécurité.

L’une des principales institutions de l’ONU, le Conseil de sécurité est composé de cinq membres permanents pourvus du droit de veto, et dix membres non-permanent élus pour une mandat de deux ans par l’Assemblée générale de l’ONU. L’Afrique compte actuellement trois membres non-permanents (Egypte, Sénégal, Ethiopie) avec son absence totale dans la catégorie permanente.

Le sommet du C-10 a commencé dimanche dernier, y ont assisté la Guinée équatoriale, la Sierra Leone, le Congo-Brazzaville, la Namibie, la Zambie, l’Algérie, la Libye, le Kenya, l’Ouganda, et le Sénégal.