Dans un nouveau rapport publié le jeudi 13 juillet, l’ONUSIDA affirme qu’il existe une voie bien précise pour mettre fin au Sida et que cette voie aidera également l’humanité à se préparer et à répondre aux futures pandémies et contribuera à la réalisation des Objectifs de développement durable.

Dans ce nouveau rapport intitulé “The Path that Ends AIDS” qui se traduit par “Le chemin qui mène à la fin du Sida”, des données et des études de cas montrent que l’éradication du Sida est un choix politique et financier, et que les pays et les leaders qui suivent déjà cette voie enregistrent des résultats extraordinaires.

Le rapport montre l’exemple des pays tels que le Botswana, l’Eswatini, le Rwanda, la Tanzanie et le Zimbabwe qui ont déjà atteint les objectifs 95-95-95 qui signifie que 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, et que 95% de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et autres que 95% des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable. Le rapport indique que 16 autres pays, dont huit en Afrique subsaharienne, la région où vivent 65% des personnes séropositives, sont également sur le point d’atteindre cet objectif.

“La fin du Sida est l’occasion pour les leaders d’aujourd’hui de laisser une trace incroyable dans l’histoire” a martelé la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. Pour elle, les générations futures pourraient se souvenir d’eux comme les personnes qui ont mis un terme à la pandémie la plus mortelle au monde.

Le rapport souligne enfin que les ripostes efficaces contre le VIH sont celles qui s’enracinent dans un engagement politique fort. Cela passe par l’utilisation des données, de la science et des preuves, la lutte contre les inégalités qui freinent les progrès, le soutien apporté au rôle essentiel des communautés et des organisations de la société civile dans la riposte et la garantie d’un financement adéquat et pérenne.