Les combats dans deux provinces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont perturbé l’éducation de plus de 750.000 enfants, a rapporté mercredi un porte-parole des Nations unies.
Les nouveaux chiffres publiés par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) montrent qu’entre janvier 2022 et aujourd’hui, dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, au moins 2.100 écoles ont été contraintes de fermer en raison de la dégradation de la situation de sécurité, a rapporté Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
“L’ampleur de cette crise signifie que la majorité des enfants vivant dans les camps de déplacés ne sont pas en mesure de recevoir quelque service éducatif que ce soit, et que seule une minorité de ces enfants est en mesure d’accéder à des espaces pour les enfants ou des centres d’enseignement provisoires soutenus par l’UNICEF”, a indiqué M. Dujarric.
L’UNICEF soutient la construction d’espaces d’enseignement provisoires et fournit du matériel scolaire aux élèves, en plus de former des enseignants dans les domaines appropriés, y compris le soutien psychosocial, a-t-il dit.
Selon l’UNICEF, 119 écoles ont été attaquées, occupées ou utilisées de manière temporaire par des groupes armés. Près de 1.700 écoles ont fermé en raison de l’insécurité persistante, principalement parce qu’elles étaient situées dans des zones contrôlées par des groupes armés.