Le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé vendredi dans un communiqué que le groupe extrémiste Boko Haram s’abstienne immédiatement de toute violence, de toute atteinte aux droits de l’homme et de toute violation du droit international humanitaire dans la région du bassin du lac Tchad.
Condamnant vivement les exactions commises par Boko Haram, les membres du Conseil exigent la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes enlevées, dont les 219 écolières enlevées au Nigéria en avril 2014, selon le communiqué.
Préoccupé par “l’ampleur alarmante de la crise humanitaire provoquée par les activités de Boko Haram dans la région du bassin du lac Tchad, notamment par le déplacement de plus de 2,2 millions de Nigérians et par le sort des plus de 450.000 déplacés et réfugiés au Cameroun, au Niger et au Tchad voisins”, le Conseil de sécurité a appelé la communauté internationale à appuyer immédiatement la fourniture d’une aide humanitaire d’urgence aux personnes les plus touchées par la crise au Cameroun, au Niger, au Nigéria et au Tchad.
Un sommet régional sur la sécurité se tiendra samedi dans la capitale nigériane Abuja, afin d’évaluer l’action régionale face à la menace que représente Boko Haram, et notamment d’adopter une stratégie d’ensemble pour gérer les répercussions de la crise sur la gouvernance, la sécurité, le développement et la situation socioéconomique et humanitaire.