ENVIRONNEMENT. En visite au Tchad, la présidente de l’Assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Garcès, a fait savoir lundi sa position et celle de l’ONU sur la sauvegarde du lac Tchad, notamment par le transfert des eaux de l’Oubangui Chari vers le Tchad.

Faire face aux effets du changement climatique est la principale lutte de la présidente de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Garcès. Lors de la conférence de presse qu’elle a animé ce 6 mai à N’Djamena, elle a indiqué que le projet de transfert des eaux du fleuve l’Oubangui Chari vers le Tchad mérite le support et l’engagement de la communauté internationale et des partenaires.

« Je crois que la responsabilité sur les effets du changement climatique doit être une responsabilité de la communauté internationale », a-t-elle déclaré, avant de préciser que « l’ONU a déjà signalé son plein appui et support pour la réalisation de ce projet ambitieux ».

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Très optimiste pour ce projet, Maria Fernanda Garcès a fait savoir à la communauté tchadienne et internationale que « l’un des principaux objets de sa visite au Tchad est d’aider à sensibiliser davantage la communauté internationale à l’importance de la mise en œuvre des engagements pris pour soutenir les problèmes touchant le bassin du lac Tchad ».

Pour Maria Fernanda Garcès , « la disparition du lac est la preuve matérielle des effets dévastateurs du changement climatique ». D

Le transfert des eaux de l’Oubangui Chari vers le Tchad est un projet qui consiste à construire un canal de 2 400 km2, qui partirait de la République démocratique du Congo et passerait par la Centrafrique pour se jeter dans le lac Tchad, via le fleuve Chari.

Mais, en mai 2018, ce projet international a été rejeté par les sénateurs congolais, compte tenu des conséquences que cela pourrait avoir sur l’environnement, selon eux.