Il se tient à N’Djaména un atelier consacré à la surveillance des vaccins contre les rotavirus et méningites bactériennes, l’utilisation de REDcap pour la gestion des données. C’est une initiative de l’OMS en collaboration avec le ministère de la Santé.

Cet atelier de renforcement des capacités sur la surveillance sentinelle des maladies évitables par la vaccination, les laboratoires et la gestion des données REDcap réunit les professionnels de santé des pays de l’Afrique centrale. Il a pour objectif principal « de contribuer au renforcement de la surveillance de nouveaux vaccins avec un focus contre les rotavirus », précise le ministre tchadien de la Santé publique et de Prévention, Dr Abdelmadjid Abderrahim.

Il a aussi pour but de « renforcer les compétences des participants sur les principes de surveillance de rotavirus et de méningite. Ce qui permettra aux pays n’ayant pas encore introduit ces vaccins de disposer des données probantes pour le choix du type de vaccin à introduire et pour les pays qui ont introduit ce nouveau vaccin », ajoute le représentant de l’OMS au Tchad, Jean-Bosco Ndihokubwayo.

La surveillance des maladies évitables par la vaccination est basée sur les sites sentinelles, mis en place par l’OMS. Ces maladies, selon cette organisation, entrainent environ 40% des hospitalisations et la première cause de diarrhée sévère chez les enfants de moins de cinq ans dans le monde. En Afrique, elles sont responsables de près de 90% des décès.

En Afrique centrale, le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale et la République centrafricaine n’ont pas encore introduit le vaccin contre le rotavirus. Cet atelier prépare donc l’introduction de ce vaccin au Tchad.