Il s’est tenu du 27 au 28 janvier, à N’Djaména, une retraite de validation technique de l’avant-projet de loi portant protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Le Tchad, par sa position géographique, demeure un pays de départ, de destination et de transit de personnes. Ces déplacements s’expliquent par la récurrence des conflits, les catastrophes naturelles, la recherche des débouchées, etc.

Au regard de cette dynamique, la représentation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Tchad estime qu’il important de disposer d’un cadre juridique qui puisse garantir le respect des droits du migrant, surtout dans la ‘’migration de main d’œuvre’’.

Le Tchad, qui a ratifié en 2022 la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille, a aussi mis en place un Comité interministériel chargé de l’élaboration d’un projet de loi à ce sujet. Avec l’appui de l’OIM, ce Comité a développé un avant-projet de loi, qui est validé et sera transmis au gouvernement pour, éventuellement, être adopté.