Face au taux de mortalité maternelle alarmant au Tchad, le projet OASIS forme des agents de santé communautaires sur l’utilisation et l’importance du misoprostol. C’est dans le cadre du projet « Sauver la vie des mères ».
Selon la coordinatrice du projet OASIS, Dougsa Rita, la mortalité maternelle reste un problème crucial au Tchad. Plus de 1063 décès pour 100 000 naissances vivantes, relève-t-elle. D’après elle, l’hémorragie du post-partum est la principale cause de ces tragédies.
« L’objectif de notre formation n’est pas seulement de transmettre des connaissances techniques, mais également de créer un réseau de leaders communautaires, des ambassadeurs du misoprostol capables d’informer et de sensibiliser leurs concitoyens sur l’importance de cette ressource essentielle pour la santé des femmes », a déclaré la coordinatrice de l’ONG OASIS, Dougsa Rita. Son vœu est de voir « chaque participant devenir un acteur du changement et un communicateur efficace au sein de sa communauté. »
Au cours des trois jours de formation, des aspects cruciaux tels que la santé reproductive au Tchad, la gestion des rumeurs, et les techniques de communication adaptées aux réalités locales seront au menu.