Plusieurs auteurs, Tchadiens, Canadiens et Français ont usé de leurs plumes pour demander justice à la jeune Zouhoura, kidnappée, séquestrée et violée par des jeunes au début de ce mois de février. Notamment, avec un ensemble de textes collectifs « Poèmes pour Zouhoura ».
Sous l’initiative du jeune écrivain Mahamat Nour Abdéramane Barka alias Nouri, plusieurs jeunes auteurs tchadiens entre autres, Mamadjibeye Nako, Youssouf Terri, Mamadou Ngom, Clarisse Nomaye, Mahamat Nour Hassaballah Dangarama, Dr Djiddi Ali Sougoudi se sont mis ensemble pour réaliser un recueil « Poèmes pour Zouhoura » afin de demander que justice soit rendue à Zara Mahamat Yosko.
Le recueil Poèmes pour Zouhoura est dédié « à la mémoire de feu Abachou Hassan qui a insufflé son âme en martyr ; à celles et ceux qui luttent contre les violences faites aux femmes ; à tous les militants de droits des filles et femme ; à Zouhoura, victime de viol sexuel collectif ». Bref, à toutes les victimes des violences sexuelles et aux familles de toutes les victimes des violences.
Mme Catherine Doublet-Boissaye dans sa préface souligne que, « Zouhoura est devenue un symbole. Celui de la femme trahie, bafouée, violentée, frappée, comme tant d’autres. Celui du courage de dénoncer, de dire la vérité, de dévoiler l’horreur subie par des bêtes féroces auxquelles on ne veut même plus prêter le nom d’humains ».
Selon Mahamat Nour Abdéramane Barka, « ce petit livre de poèmes est le fruit de très grands efforts, d’un grand labeur ». Poèmes pour Zouhoura est écrit en seulement trois jours par des poètes et poétesses issus de différents horizons, de différents pays, mais liés par une cause commune : la justice pour Zouhoura.