L’ancien ministre et maire de Moundou, Laoukein Kourayo Médard, a fait la dédicace de son livre intitulé “Moundou, la benjamine : fragments de son histoire” le dimanche 23 juin dans la salle de la mairie de Moundou.
C’est un livre de 122 pages, subdivisé en 9 chapitres qui met en lumière la naissance officielle de Moundou.
Selon l’auteur, Moundou, la benjamine de toutes les villes du Tchad, est fondée officiellement le jeudi 8 novembre 1923 à 11 heures par le sergent-chef Russel de l’armée coloniale française. La ville a eu sa première tracée cadastrale le 7 février 1925 avec une agglomération composée de trois grands quartiers des pêcheurs bâtis au bord du Logone à savoir Guelmi, Nondal et Bebakor, retrace l’ancien maire de cette ville Laoukein Kourayo Médard. Tous ces quartiers avaient un chef qui s’appelait Tambiandjé Bambé, et l’ensemble de ces quartiers constituaient un village des pêcheurs appelés Yerekol, informe l’auteur.
Malgré son jeune âge, Laoukein Kourayo Médard a indiqué que Moundou est en constante progression. Cependant, déplore-t-il, depuis sa création, la ville de Moundou est confrontée à un éternel problème d’inondations pendant la saison des pluies.
Sur le plan économique, la ville de Moundou a connu plusieurs unités industrielles à savoir la Cotontchad, l’huilerie-savonnerie, la manufacture des cigarettes du Tchad, les Brasseries du Tchad, le complexe industriel des abattoirs du Logone, etc. Moundou dépasse aujourd’hui ses aînés en démographie et d’autres infrastructures. Sur le plan politique, la vraie histoire politique de la ville de Moundou a commencé le 28 juillet 1946, avec la date de l’arrivée de Gabriel Lisette dans la ville, assure Laoukein Kourayo Médard.
Le livre “Moundou, la benjamine : fragments de son histoire” est écrit afin de laisser à la génération future un héritage sur l’origine du nom Moundou qui signifie “Dans la brousse“. Les premiers habitants de cette ville étaient les Ngambayes. Selon l’auteur, Ngambaye signifie littéralement, “les enfants du roi ou du chef.“