Le rapport de synthèse du sous-comité thématique 4 qui porte sur les politiques publiques sectorielles au Tchad, du comité d’organisation du DNIS s’est appuyé sur une démarche participative et responsabilisant qui consiste à aborder chacun des 32 sous-secteurs allant de l’économie à l’habitat, en passant par l’environnement, la santé, l’énergie et la culture pour atteindre les questions de la diaspora.

De façon générale, le sous-comité thématique 4 a exposé les orientations et les objectifs que doivent privilégiés un gouvernement ou une collectivité sur une ou plusieurs questions d’intérêt public après la transition. Sur la base de tout ce qui précède, les conclusions, les recommandations et les perspectives de la synthèse du rapport du sous-comité thématique 4 sur les politiques publiques sectorielles proposent l’impérieuse nécessité de combattre l’injustice, l’impunité, le népotisme, le favoritisme…

Dans cette thématique, il s’agit aussi d’explorer et rentabiliser tous les secteurs et mettre les moyens adéquats pour valoriser ou redynamiser chaque secteur dans les différentes provinces du pays. Il serait aussi question ici de diversifier et attirer tous les investisseurs et faire la promotion du Tchad en ayant un climat des affaires avantageux sans barrières contraignantes. Pour cela, le sous-comité thématique 4 a proposé d’associer la diaspora au développement socioéconomique, politique et culturel du Tchad.

Car, le sous-comité thématique 4 a constaté que le climat des affaires du Tchad sur la période allant de la Conférence nationale souveraine (CNS), de 1993 à 2021, s’était heurtée à un problème de gouvernance et un certain nombre des contraintes d’ordre macroéconomiques et structurelles, qui a impacté négativement l’atteinte des objectifs de développement et de lutte contre la pauvreté. Selon lui, il y a eu entre autres accumulations des arriérés de paiements, soutenabilité de la dette, déficits budgétaires chroniques, faiblesses des ressources financières et des compétences à transférer aux autorités locales, Pression fiscale, corruption…

Bien que les difficultés de parcours sont réduites par l’engagement patriotique des membres du sous-comité thématique 4, chacun a apporté ses connaissances et expériences autant que faire se peut, pour compléter l’effort du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. Cependant, le sous-comité thématique 4 n’a pas manqué de pointer du doigt les limites de contenus qui existent.

Pour lui, deux mois et demi de travail ne suffisent pas pour réfléchir de l’avenir durable du pays en termes de conditions de consolidation des politiques publiques sectorielles dans la mesure où il s’agit d’un support pour le dialogue national inclusif en même temps qu’un instrument de base pour assurer la cohérence des politiques publiques après la transition. Il va ainsi, de soi que son contenu est à consolider dans le futur. Tout de même, l’apport des uns et des autres permettra sûrement de faire de ce document, un outil pour des politiques publiques sectorielles concertées et rencontrant les besoins et aspirations de toutes les parties prenantes.