De nos jours, de nombreux jeunes mariés semblent accorder plus d’attention à leurs téléphones qu’à la communication avec leurs conjoints. Ce phénomène, devenu courant dans notre société, soulève des interrogations sur l’impact des nouvelles technologies sur les relations de couple et la fondation d’une famille.

Le mariage est traditionnellement considéré comme l’union de deux personnes souhaitant construire une vie commune et fonder une famille. Une communication régulière et de qualité entre les partenaires est essentielle pour garantir l’harmonie conjugale. Pourtant, dans certains foyers, cette communication s’érode, remplacée par une focalisation excessive sur les écrans. Les couples, bien que physiquement présents l’un pour l’autre, sont souvent absorbés par leurs téléphones, reléguant au second plan les échanges significatifs qui nourrissent leur relation.

Ce comportement est-il une source potentielle de conflits. C’est ce qu’affirme le sociologue Arnaud Ndilmbaye. Il rappelle qu’autrefois, les jeunes mariés consacraient du temps à discuter de leurs projets, de l’éducation de leurs enfants et d’autres aspects essentiels de leur vie commune. Aujourd’hui, l’omniprésence des nouvelles technologies complique la gestion quotidienne des relations conjugales, provoquant tensions, frustrations et, dans certains cas, des séparations.

Pour contrer ce phénomène, Ndilmbaye propose une solution simple : instaurer des moments sans téléphone, par exemple entre 20h et 21h. Cette période de déconnexion pourrait permettre aux couples de se recentrer sur leur relation, d’aborder les sujets importants et de renforcer leur complicité.

Le mariage, relève le sociologue, joue un rôle crucial dans la stabilité sociale, et il est essentiel que les jeunes mariés prennent conscience de l’importance de la communication. En limitant l’intrusion des téléphones dans leur quotidien, ils pourront construire un foyer solide et épanouissant, fondé sur des échanges sincères et un véritable partage.