L’IFC, filiale de la banque mondiale dédiée au secteur privé, entend renforcer ses investissements et ses services-conseils au Tchad afin d’aider le pays à réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole.
Diversifier l’économie tchadienne. À l’issue de la visite à Ndjaména de Rashad Kaldany, vice-président et chef des opérations industrielles de l’IFC, l’institution entend aider le pays à moderniser son économie. La filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé compte renforcer ses investissements et ses services-conseils au Tchad afin d’aider son économie à réduire sa dépendance au pétrole (40% du PIB et 90% des exportations).
Rashad Kaldany a notamment rencontré des représentants du gouvernement, du secteur privé et des partenaires au développement pour discuter des moyens à mobiliser pour la diversification de l’économie du pays. Il a souligné la nécessité de développer des secteurs comme l’agroalimentaire et le financement de l’économie. Ainsi, l’IFC continuera à aider les banques locales à développer leur portefeuille de PME et compte mettre en place un programme de leasing afin de permettre un meilleur accès à de gros équipements.
[B]Améliorer le climat des affaires[/B]
L’institution insiste aussi sur les bienfaits potentiels d’une règlementation des affaires plus efficace afin d’attirer les investissements. Dans cette optique, l’IFC compte renforcer son programme de climat des investissements afin de soutenir les efforts du gouvernement pour rationaliser et simplifier les transactions commerciales. Elle entend aussi consolider son programme de formation Business Edge afin de renforcer la capacité de gestion des PME.
Le portefeuille actuel de l’IFC au Tchad se monte à 26 millions de dollars, ce qui inclut des investissements dans des institutions financières, dans la téléphonie mobile et dans l’industrie manufacturière. La filiale de la Banque mondiale explore d’autres opportunités d’investissement au Tchad, y compris dans les secteurs de l’agroalimentaire et de la santé.
Source: jeuneafrique.com