Dans un communiqué diffusé le 14 juillet, Amnesty International qualifie la levée de la censure de “signal positif en matière de respect du droit à l’accès à l’information et à la liberté d’expression au Tchad”.  

Selon le communiqué, cette décision du président de la République, Idriss Déby Itno représente une avancée appréciable pour le respect des droits humains au Tchad, mais aussi une victoire pour toutes les personnes qui ont mené campagne pour la levée de ces restrictions.

Par ailleurs, Amnesty International regrette toutefois que, pendant plus d’une année, les Tchadiens aient été privés de leur droit de pouvoir s’exprimer en toute liberté à travers les réseaux sociaux dont l’accès n’aurait jamais dû être restreint.

Néanmoins, Amnesty International reconnait le signal positif que constitue la levée des restrictions sur l’accès aux réseaux sociaux. Il fait appel aux autorités tchadiennes à aller plus loin pour respecter le droit international et promouvoir les droits humains.

Si cette restriction a été la plus longue, elle n’était toutefois pas la première au Tchad. Car, les autorités ayant déjà fait recours par le passé au blocage des sites webs et blogs ayant un contenu critique envers leurs actions, notamment dans toute la période pré-électorale en 2016, souligne le communiqué.