MESSAGE – Les revenus de sponsoring sont aujourd’hui ce qui aide le plus les clubs de foot professionnels. Avec les stades fermés liés au coronavirus, les sponsors maillots, comme les équipementiers, permettent aux clubs de vivre, ou survivre. Et certaines marques maintiennent en vie plusieurs écuries européennes…

Neymar, la star du PSG

Depuis un an maintenant, l’économie du football tremble, elle est menacée. En raison de la crise épidémique liée au coronavirus, les clubs font face à d’importantes pertes financières. Par exemple, le Barça a enregistré plusieurs centaines de millions d’euros de perte, même constat pour le Paris Saint-Germain ou le Real Madrid. Tous les clubs peuvent toutefois remercier leurs équipementiers et le sponsor maillot pour le soutien et les sommes perçues malgré ces moments difficiles. Le PSG, notamment, a signé deux contrats XXL avec Nike, son équipementier, et Accord pour le sponsor maillot. Ainsi, rien qu’avec ces deux sponsors, Paris enregistre plus de 130 millions d’euros de revenus annuels.

Des entreprises s’occupent même de plusieurs clubs en même temps, à l’image de Fly Emirates. Ancien sponsor du Paris Saint-Germain, la firme de transport aéronautique équipe désormais le Milan AC, Arsenal, l’Olympiakos, Benfica ou encore le Real Madrid. Depuis de longues années maintenant, le Real compte sur le groupe pour encaisser un joli chèque. Avant cela, le Real faisait confiance à Bwin, qui reste aujourd’hui l’une des valeurs sûres en terme de sponsor principal.

Le site de paris sportifs Bwin est toujours un acteur majeur du ballon rond. En effet, le sponsor est toujours présent au sein de différents clubs et de différents championnats à l’image de Valence, de la Jupiler Pro League ou encore du Borussia Dortmund.

En France, d’autres noms sont également de plus en plus présents dans l’environnement footballistique. Orange, pendant un temps, était un grand acteur du championnat et place aujourd’hui son nom avec le Stade Vélodrome, dans un contrat de naming d’environ 1 million d’euros annuels. L’OM, qui a eu pendant un an la marque de télé-communication comme sponsor maillot, est désormais représenté par Uber Eats, qui s’est également associé au naming de la Ligue 1. Le service de livraison de fast-food a souhaité répondre à la puissance grandissante de son principal concurrent Deliveroo, qui est partenaire du Paris Saint-Germain.

Dans cette lutte d’affluence et de publicité, les GAFA sont, pour l’instant, loin de toute cette bataille. Google, Amazon, Facebook et Apple n’ont visiblement pas besoin de sponsoriser des clubs de foot pour faire de la publicité pour leurs produits. D’ailleurs, ces quatre groupes sont sur d’autres ambitions, et notamment les droits TV. En Italie, Amazon a récupéré quelques droits, et les quatre géants ont tenté de se présenter pour remplacer Téléfoot en France. L’avenir de la diffusion des évènements sportifs devrait réellement se tourner vers ce genre de plateforme, à l’image de la diffusion de la Coupe d’Italie sur Youtube. Reste maintenant à savoir quel grand championnat franchira en premier cette nouvelle étape.

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