La marche de la coalition Wakit Tamma prévue initialement le 12 février avant d’être reportée au 19 est encore renvoyée à la semaine prochaine. Tchadinfos vous explique pourquoi.
C’est à travers un point de presse à rebondissement fait ce vendredi par le coordonnateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar, que la marche prévue pour le samedi 19 février a été reportée pour la semaine prochaine.
En effet, en plein point de presse pour confirmer la marche de demain (samedi 19 février) et donner l’itinéraire avec les conduites à tenir, le coordonnateur de Wakit Tamma s’est rendu compte que les représentants de la coalition n’ont pas fait le nécessaire pour que la marche ait lieu. Obligation donc de reporter celle-ci.
D’après le communiqué qui a précédé le point de presse, la demande d’autorisation déposée a été co-signée par deux associations membres de la coalition notamment la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad (CONAJEPDT) et l’association tchadienne la libre parole à la jeunesse. Ainsi, pour avoir l’autorisation du ministère de la Sécurité publique, les demandeurs devraient prendre un engagement, comme d’habitude.
Grande a été donc la surprise ce 18 février 2022 de la coordination de constater que l’association tchadienne la libre parole à la jeunesse ne s’est pas présentée pour la signature de l’engagement. La Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad ne pourrait signer à elle seule cet engagement. De facto, l’autorisation ne peut donc être accordée pour la marche.
Le leader de l’association tchadienne la libre parole à la jeunesse, Me Koudé Mbaïnaïssem que nous avons contacté indique qu’il était à une audience de la Cour d’appel pour un “renvoi ferme”, donc qu’il ne pouvait s’absenter. Il précise avoir demandé à Max Loalngar d’aller signer par ordre en son nom mais que celui-ci était également occupé. Sinon, il n’y a pas un problème, insiste Me Koudé Mbaïnaïssem.