La commune du 7e arrondissement a saisi le 13 septembre dernier des poulets congelés et a soumis la cargaison à une série d’analyses. Cette saisie fait suite à l’arrêté ministériel interdisant toute consommation des produits d’élevages (œuf et poulets) importés du Cameroun, touché par la grippe aviaire. C’est au Centre de Contrôle et Qualité des Denrées Alimentaires (CECOQDA) que les tests (Physico-chimiques et microbiologiques) ont été réalisés.

Les tests d’analyse microbiologique et physico-chimique faits révèlent qu’il n’y a aucun risque à consommer ces poulets importés. Les analyses sont effectuées selon les méthodes normalisées recommandées par AFNOR (Normes Communauté Européenne) sur plusieurs paramètres de recherches et rien de grave n’est à signaler. Même des analyses sur une éventuelle présence de formol ont été faites, révélées négatives. L’échantillon de 10 poulets a subi les tests sur les paramètres : Escherichia coli, Campylobacter, Anaérobies sulfito-réducteurs et salmonella. Ils sont certifiés par le Dr. Ngaram Nambatingar.

Le maire 1er adjoint de la commune du 7e arrondissement, Allaissem Siadmadji, qui a saisi ces poulets, nous révèle que la tenancière du point de vente exerce dans l’illégalité et cette saisie intervient après plusieurs convocations de cette dernière qui a toujours refusé de se présenter. Mais la dernière saisie fut en partenariat avec le ministère de l’élevage et des forces de l’ordre du 7e arrondissement. Les conditions de stockage et de vente ne répondent pas aux normes requises pour ce genre de denrées, souligne-t-il.

Pour lui, la vente des produits d’élevage importés doit être contrôlée depuis les frontière et les importateurs doivent être en règle avec l’administration. Il leur faut pour cela un certificat de provenance des produits, une autorisation d’importation et un certificat de suivi vétérinaire. Ce que la tenancière n’a pas.

Pour la suite de son exercice, il est exigé à la dame de construire une chambre froide adéquate, pour pallier aux conditions de stockage. En outre, elle doit être suivie par les vétérinaires et techniciens locaux. Tout cela dans un bref délai, souligne Allaisem Siadmadji.

Ce qui laisserait désormais le champ libre à la consommation des poulets congelés importés. Reste à faire pareil pour les œufs, signalés sains par les autorités came