Les associations des jeunes, avec l’appui du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), organisent du 17 au 19 mars, à N’Djaména, leur pré-dialogue.  C’est pour planifier leur participation au dialogue national.

Les jeunes s’activent à prendre part au dialogue national. Pendant trois jours, dans un hôtel de N’Djaména, ils vont réfléchir sur des sujets qui les touchent, tels que la formation et l’emploi. « La période de transition en cours offre une opportunité de changement, de reforme structurelle et de construction d’un nouveau contrat social dans la perspective d’une nation stable et prospère à l’horizon 2030. Mais une telle entreprise ne peut être menée à bon port que si les mesures prioritaires et les aspirations de toutes les catégories sociales dont principalement celles des jeunes sont prises en compte ; et cela, à toutes les étapes du processus », soulève Dr Sennen Hounton, représentant-résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

Pour Dr Sennen Hounton, la prise en compte des besoins des jeunes dans la planification des ressources du pays va avoir un grand impact sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale. Il est donc important, relève-t-il, d’en tenir compte lors du dialogue national.

Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entrepreneuriat, Mahmoud Ali Seïd, encourage les jeunes à jouer pleinement leur rôle pendant le dialogue national, prévu le 10 mai. « Le dialogue national sera un grand moment d’évaluation et de proposition. Il est donc impératif que les organisations des jeunes dont vous êtes les représentants se mobilisent à nouveau afin de raffermir davantage votre rôle et d’établir une feuille de route claire pour vous positionner comme acteurs clé lors de ces assises nationales », appelle-t-il.