A N’Djamena, la plupart des feux tricolores qui réglementent la circulation ne fonctionnent pas.
Rare sont les feux de signalisation qui fonctionnent dans la capitale. Ils sont soit en panne, soit non alimentés par les panneaux qui doivent leur fournir de l’énergie. Sur certaines voies publiques, le feu tricolore est considéré comme un poteau électrique. C’est le cas de celui en face du ministère de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale (MEPDCI).
De l’avenue Ngarta Tombalbaye, en passant par celle de Mobutu, Charles de Gaulle et rue de 40 mètres, la liste est longue et le constat reste le même. Les feux de signalisation restent un ornement routier pour les passager.
Celui de l’avenue Maldom Bada Abbas (ex El-Nimery) précisément au rond point Adoum Tchéré est complexe. Il rend la circulation difficile et perturbante. Les feux rouge et vert s’allument parfois au même moment. Des automobilistes, motocyclistes et pietons s’entrecroisent. Difficile de savoir qui passe, qui attend.
La mairie centrale interpellée
Pourtant les panneaux de signalisation en général y compris les feux tricolores sont gérés par la mairie centrale. Depuis belle lurette, ces panneaux n’ont bénéficié d’aucun entretien. Ils sont laissés à la merci du vent, soleil, pluie et autres intempéries.