Après un mois et une semaine de protestation, les enseignants scientifiques contractuels donnent un délai d’une semaine au gouvernement pour signer l’arrêté de leur reversement à la Fonction publique.

Les enseignants scientifiques contractuels ont tenu une assemblée générale le 10 février dernier. À l’ordre du jour : évaluation de la grève lancée depuis le 3 janvier. Après analyse ils ont exprimé leur regret face au “manque de volonté des autorités” en charge de l’éducation nationale.

Les enseignants scientifiques contractuels ont interpellé le ministère de l’Education nationale et le gouvernement de prendre leur responsabilité. Ils appellent à la signature de l’arrêté de reversement du reste des contractuels scientifiques et de payer les arriérés de salaires, qui sont selon eux sont leurs “droits garantis dans le pacte social”.

L’amicale des enseignants scientifiques contractuels appelle tous les enseignants contractuels, présents à N’Djamena de se préparer pour un sit-in. Un sit-in pour exprimer pacifiquement leur ras-le-bol devant le ministère de l’Education nationale. “Si rien n’est fait dans un délai d’une semaine”, indique le communiqué. Le document mentionne que les représentants des provinces sont tenus de s’organiser et d’en faire autant devant les délégations provinciales à l’éducation.

Pour rappel, les enseignants scientifiques contractuels ont déposé les craies le 3 janvier. Ils réclament leur reversement à la Fonction publique et le paiement de leurs arriérés de salaire. Leur protestation a suscité des manifestants du côté des élèves notamment au lycée de Walia et celui d’Habena. Au lycée d’Habena, une élève a trouvé la mort.