Par un point de presse fait ce 20 avril, le collectif des nouveaux enseignants intégrés à la fonction publique et membres du SET (Syndicat des enseignants du Tchad) appelle les autorités à payer leurs huit (8) mois de salaire pour sauver l’année scolaire.
Ces enseignants, soulignons-le, n’ont pas perçu le moindre salaire depuis leur intégration (8 mois) et sont entrés en grève de deux semaines pour réclamer leurs salaires mais rien n’est fait. A travers ce point de presse, ils demandent au président de transition et son Premier ministre de s’investir personnellement afin que la situation soit decantée. Au cas contraire, menace le collectif, la grève sera prolongée dans les jours à venir pour deux semaines allant de lundi 24 avril au samedi 6 Mai 2023 sur toute l’étendue du territoire national.
“Qu’est ce qu’on a pu faire de mal à ce pays pour mériter ce traitement inhumain et antisocial ? Quoi de plus préoccupant et de plus urgent pour les dirigeants que d’assurer en toute quiétude la bonne marche des études au sein des établissements scolaires et s’occuper convenablement de ses employés ? Même les machines, les robots ont besoin d’être entretenus, combien de fois, les êtres humains créés à l’image de Dieu ?”, se sont interrogés les enseignants à travers leur porte-parole Neuzilka Emmanuel.