Il a fallu deux jours de sit-in devant le bureau de PetroChad Mangara (PCM), filiale de Glencore, racheté le 14 juin dernier par Perenco, pour que cette dernière consente le départ négocié de ces employés.

Par un procès-verbal en date du 16 juin 2022, signé entre le directeur général de PetroChad Mangara, Eric Josseron et les délégués du personnel de PCM, au regard des préoccupations exprimées par ces derniers, les deux parties se sont convenues sur le départ négocié comme il était question.

Comme préalables posés, PetroChad Mangara (PCM – Perenco) n’aura pas l’obligation de réembaucher tout employé qui bénéficiera de ce départ négocié. Par ailleurs, que tout employé intéressé par la proposition de départ négocié devra adresser une demande écrite individuelle à la direction du PCM conformément à la convention d’entreprise.

Ainsi, la date de fin de contrat pour les départs négociés est prévue pour ce 30 juin 2022, et la date limite pour déposer la demande de départ négocié est fixée à demain mercredi 22 juin. « A titre exceptionnel et dérogatoire, PCM appliquera les conditions prévues dans le cadre d’un licenciement pour motif économique comme prévu dans la convention d’entreprise de PCM », peut-on lire dans le procès-verbal.

Aussi, l’accord transactionnel individuel sera accompagné d’une fiche détaillée du calcul du montant transactionnel qui inclura le salaire du mois de juin, le montant équivalent à la prime de réinsertion, montant équivalent aux indemnités de licenciement, indemnités compensatoire de congé.

Cet accord qui a permis aux délégués du personnel de lever le sit-in au bureau de PetroChad Mangara de N’Djaména et sur le site pétrolier de Badila.