De nombreuses populations d’éléphants en Afrique ont continué à faire face à de graves menaces pour leur survie en 2015 alors que les niveaux du commerce illégal de l’ivoire et de braconnage restaient anormalement élevés, selon deux récents rapports publiés jeudi.

Les rapports doivent être présentés à la 17e Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES CoP17), prévue pour septembre à Johannesburg.

Les rapports montrent que les éléphants sont particulièrement vulnérables en Afrique centrale et occidentale, où les activités de braconnage continuent à un niveau élevé.

Les nouvelles positives viennent de l’Afrique de l’Est, où les niveaux de braconnage estimés ont diminué en 2015 pour la quatrième année consécutive. Pourtant, la situation est également mélangée, avec des augmentations de braconnage évident dans certaines parties de la Tanzanie.

Les fortes tendances à la hausse du braconnage, qui a débuté en 2006, ont commencé à se stabiliser, avec des niveaux continentaux du braconnage illégal d’éléphants se stabilisant ou baissant légèrement, selon les rapports.

Toutefois, les niveaux de braconnage restent beaucoup plus élevés pour permettre aux populations d’éléphants de récupérer, avec quelques populations confrontées à un risque d’extinction locale.

On estime que le nombre d’éléphants tués illégalement chaque année en Afrique entre 2010 et 2015 est dans les dizaines de milliers.

Bien que les tendances générales aillent dans la bonne direction, le braconnage des éléphants en 2015 reste une source de grave préoccupation.