Le corps des tirailleurs sénégalais, créé en 1857 par Napoléon III, a combattu lors des guerres mondiales et de colonisation pour le compte de la France. Aujourd’hui, plusieurs luttes sont menées afin d’améliorer les conditions de vie de ces derniers à la retraite.

Les droits des tirailleurs sénégalais sont désormais reconnus en France. L’information a été rendue publique mercredi 4 janvier via un tweet d’Aïssata Seck, présidente de l’Association pour la mémoire et l’histoire des tirailleurs sénégalais.

Cette reconnaissance par l’Etat français implique que ces vétérans de l’armée française pourront toucher leur minimum vieillesse en vivant dans leur pays d’origine. Ces derniers étaient, jusqu’il y a peu, contraints de résider au moins six mois de l’année en France pour pouvoir toucher cette pension.

« Après de longues années de combat, nous avons enfin obtenu gain de cause. Les anciens tirailleurs vont pouvoir finir leurs vies dans leurs pays d’origines. Merci à celles et ceux qui nous soutiennent depuis le début », a publié Aïssata Seck.

Selon un article de BFMTV, qui cite Aïssata Seck, cette décision constitue « un extrême soulagement », car certains de ces tirailleurs s’étaient vus « retirer leur allocation pour avoir dépassé de seulement quelques jours le délai ». Il y a actuellement un peu moins de 80 tirailleurs et tous sont très âgés. « Le plus jeune a 90 ans », précise-t-elle.

Notons qu’une quarantaine de ces anciens soldats sont actuellement recensés en France d’après l’Office des anciens combattants, et une vingtaine de dossiers ont même déjà été validés dans le cadre de leur minimum vieillesse.

Les tirailleurs sénégalais étaient un corps de militaires appartenant aux troupes coloniales constitué au sein de l’Empire colonial français en 1857, principal élément de la « Force noire » ou de l’« Armée Noire » et dissous au début des années 1960.

Avec l’agence Ecofin