Les violences faites aux femmes ne cessent de se multiplier. Le dernier cas rapporté à la Ligue tchadienne des droits des femmes, le 4 novembre, est la séquestration et la torture d’une dame dans une brigade.

Cette femme, a été arrêtée à la suite d’une plainte déposée par son concubin, pour un prétendu vol. Pendant plus de 5 jours, renseigne la Ligue tchadienne des droits des femmes, elle a été «  séquestrée » et « torturée » dans une brigade de N’Djamena. «  Victime de ces comportements dégradants et irrespectueux des droits de l’homme, dame L.L.M entend fermement déposer plainte contre les auteurs de cette barbarie afin que justice soit faite », relève la Ligue.   

S’appuyant notamment sur la charte de transition en son article 8 qui stipule que « la vie humaine est inviolable (…) »,  la Ligue condamne ces actes et décide d’accompagner la « victime jusqu’à l’obtention de gain de cause ».

Le 23 octobre dernier, une femme âgée de 25 ans s’est vu enfoncer par son mari, un gourdin dans son organe génital, bousillant ainsi tout son appareil génital. « C’est un niveau de cruauté terrible que l’on ne peut s’imaginer », s’indignait la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh, venue à son chevet à l’hôpital de la mère et de l’enfant.

Le 21 octobre 2021, c’est un adolescent qui abuse d’une fillette de 6 ans au village Bardé à 7 kilomètres de Ligna, à l’est de N’Djamena. Le même jour,  une autre fille de 12 ans a été égorgée par son grand-frère.  Durant la même période, un autre cas de viol d’une fille de cinq ans par un homme de 40 ans a été également  signalé. Il a été arrêté.

Au moins cinq cas de violences dénoncées sont notifiés tous les jours. « Malheureusement, nous ne pouvons pas les publier quotidiennement, mais nous apportons l’assistance nécessaire aux survivantes ( appui médical, psychologique et juridique », indiquait la ministre de la Femme.